Markensy Orcel Prix Ethiophile 2016

Un autre haïtien, lauréat du Prix Ethiophile…Le Jury a fait l’honneur cette année au romancier Makensy Orcel pour son roman « L’ombre animale », publié aux Editions Zulma.

Après des études de linguistique, il abandonne l’université pour se consacrer à l’écriture. Il participe en 2011, puis en 2012, au Festival des Étonnants voyageurs, à Saint-Malo. Du 8 janvier au 9 mars 2012, il bénéficie d'une bourse de résidence d'écriture à l'IMEC, en Normandie. À la suite du tremblement de terre qui a meurtri Port-au-Prince, le jeune auteur écrit son premier roman : les Immortelles. Un témoignage insolent, envoûtant, où Orcel choisit de donner la parole à une prostituée, sans pathos. Pour ce roman, il est invité au Festival du Premier Roman de Laval et reçoit  le Prix Thyde Monnier de la Société des Gens de Lettres.

L’ «Association Éthiophile», créée en mars 2015, attribue le «Prix Éthiophile» chaque année, pour couronner des textes francophones : romans, poésie, théâtre, essais.

« Nous avons privilégié, pour le choix du lauréat, le minimum qui relève de la littérature: l'écriture. Pas juste l'histoire, mais l'écriture, le style... Et le texte de Makenzy Orcel tient surtout par l'écriture, pas juste par cette phrase longue, sans point, pas juste parce qu'il n'use pas ou que très peu des majuscules, mais parce qu'il parvient à emporter dans le même élan tant d'idées, d'images, tant de fragments de notre monde, de notre humanité. » a déclaré Sami Tchak, membre du Jury.

Le roman « Les maquisards » de la camerounaise Hemley Boum, déjà Grand Prix Littéraire d’Afrique Noire, Grand Prix de la CENE,a reçu la mention spéciale du Jury.